Joséphine Baker résistante : l’espionne au cœur d’Arjuzanx

Portrait de Joséphine Baker résistante, espionne de la France libre et figure du Trésor d’Arjuzanx
De la Résistance à la mémoire du Trésor d’Arjuzanx

Le 8 mai
mémoire vivante et mystère en héritage

Chaque année, le 8 mai marque la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. C’est aussi un moment de reconnaissance pour celles et ceux qui ont combattu dans l’ombre. Parmi eux, Joséphine Baker résistante occupe une place singulière.

Artiste de renommée mondiale, elle fut aussi une espionne de la France libre. En 2025, nous commémorerons les 50 ans de sa disparition. À cette occasion, le Trésor d’Arjuzanx, chasse au trésor historique et narrative, lui rend hommage d’une manière inattendue… et profondément symbolique.

Une enfance marquée par l’injustice

Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald en 1906 à St. Louis (Missouri), grandit dans une Amérique ségrégationniste. Issue d’un milieu modeste, elle est contrainte de quitter l’école à 8 ans pour travailler comme domestique.

À 13 ans, elle monte sur scène avec des troupes de vaudeville. Très tôt, elle développe un sens du spectacle, mais aussi une capacité d’adaptation exceptionnelle.

Joséphine Baker résistante, sur scène dans les années 30 à Paris

En 1925, elle s’installe à Paris. Elle y trouve la reconnaissance, la liberté et un pays qui l’adopte.

De star à Joséphine Baker résistante

En 1937, elle devient citoyenne française en épousant Jean Lion, un industriel juif. Quand la guerre éclate, Joséphine Baker résistante entre en action. Elle refuse de se produire à Paris sous l’Occupation, soutient des milliers de soldats, et finance à ses frais un centre d’accueil pour réfugiés à la Gare du Nord.

Chaque jour, elle écrit à ses 4 000 filleuls de guerre et prépare des colis à leur attention. Elle organise aussi des tournées pour soutenir le moral des troupes.

Joséphine Baker résistante et le contre-espionnage

En septembre 1939, elle est approchée par le capitaine Jacques Abtey du 2ᵉ Bureau. Elle accepte aussitôt de devenir agent de renseignement.

 

« C’est la France qui m’a fait ce que je suis. Je suis prête à lui donner ma vie. »

 

Sa notoriété lui permet de circuler librement et d’assister à des réceptions diplomatiques.

Portrait de Joséphine Baker résistante, agent secret pour la France libre

Elle y récolte des informations sensibles, qu’elle retranscrit dans des partitions musicales à l’encre invisible. Pour dissimuler ses activités, elle rejoint les Infirmières Pilotes Secouristes de l’Air (IPSA). Elle est alors l’une des rares femmes noires à posséder un brevet de pilote.

Le château des Milandes, base arrière de la Résistance

En 1940, Joséphine Baker résistante s’installe au château des Milandes, en Dordogne. Elle y héberge des résistants et des agents alliés.

Château des Milandes, base de la Résistance de Joséphine Baker en Dordogne

Soupçonnée par les Allemands de cacher des armes, elle détourne leurs soupçons avec une répartie inoubliable :

« S’il y a une danse que je n’ai jamais dansée, c’est bien la danse de guerre. »

Avec Jacques Abtey, elle voyage en Espagne, au Portugal, puis en Afrique du Nord. Les renseignements sont dissimulés dans ses vêtements.

« Les douaniers me réclament des papiers… mais ce sont des autographes ! »

Une espionne même malade

En 1941, gravement malade, elle est hospitalisée pendant 19 mois. Sa chambre devient un centre d’échanges d’informations entre puissances alliées. Elle tente aussi de convaincre les Américains de soutenir la France libre, malgré la méfiance de Roosevelt envers De Gaulle.

Une note du renseignement militaire en 1943 souligne :

« Son dévouement est sans borne. Son désintéressement est total. »

Chanter pour les soldats, jusqu’à l’épuisement

Entre 1943 et 1944, Joséphine Baker résistante parcourt des milliers de kilomètres en jeep à travers l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient. Elle donne des concerts dans les camps les plus isolés : Alger, Tunis, Haïfa, Jérusalem, Le Caire…

Elle refuse tout contrat américain et reverse tous ses cachets à l’armée française :

« Je suis soldat de la France libre. »

Une note du renseignement militaire en 1943 souligne :

« Son dévouement est sans borne. Son désintéressement est total. »

La reconnaissance… enfin

Engagée officiellement dans l’armée de l’air en mai 1944, elle débarque à Marseille avec les troupes françaises. Pourtant, ses décorations sont repoussées deux fois. Il faut l’intervention de plusieurs officiers supérieurs pour que, en 1957, elle obtienne la Croix de guerre, la Médaille de la Résistance et la Légion d’Honneur.

Joséphine Baker résistante, héroïne de la Seconde Guerre mondiale en France

En 1961, le général Martial Valin lui remet ses décorations au château des Milandes.

Joséphine Baker résistante dans le Trésor d’Arjuzanx

Le Trésor d’Arjuzanx est un jeu de piste moderne ancré dans l’histoire et les symboles. En 2025, dix pièces commémoratives de Joséphine Baker résistante sont dissimulées dans certaines box de prévente.

Plus qu’un hommage, c’est une trace mémorielle intégrée à l’archiécriture du jeu : ce langage caché entre les lignes, les cartes et les énigmes. Joséphine y devient un indice, un fil rouge, une figure de double lecture, à la fois réelle et narrative.

Le Soluceum : lecture cachée et révélation

Le Soluceum du Trésor d’Arjuzanx est bien plus qu’une simple solution : c’est un escape game historique, à jouer chez soi ou sur les lieux mêmes de l’enquête, au cœur des Landes. Inspiré de faits réels, il vous replonge dans les réseaux de la Résistance landaise à travers 12 énigmes à décrypter, des documents d’archives, et une carte d’époque.

Dans cette narration codée, Joséphine Baker résistante n’est pas seulement une figure symbolique : elle devient un indice vivant, une clé de lecture à part entière. Son histoire, ses actions, ses messages cachés s’entrelacent avec les mécanismes du jeu, révélant une archiécriture où fiction et réalité se confondent.

escape game historique à jouer chez soi – carte ancienne et documents de la Résistance landaise

Le Soluceum révèle ainsi ce que l’on ne voit pas toujours au premier regard : les traces invisibles laissées par les éclaireurs de l’Histoire.

Joséphine Baker une figure historique oubliée

Le parcours de Joséphine Baker résistante mérite d’être transmis. notamment dans le cadre du 

Femme noire, artiste engagée, espionne, humaniste… son engagement résonne avec les enjeux actuels de mémoire, d’égalité, de courage individuel.

En résumé

  • 📅 Soluceum : sortie le 1er septembre 2025

  • 🛒 Préventes ouvertes sur la page Soluceum

 

Pièce commémorative de Joséphine Baker résistante dans le Trésor d’Arjuzanx

🪙 10 pièces commémoratives de Joséphine Baker résistante dans les Soluceums (seuls les 500 premiers exemplaires sont concerné par l’hommage à Joséphine Baker)

  • 🧩 Un jeu de piste entre mémoire, archiécriture et énigmes historiques

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